Rôle de l’assistant(e) dans les nouvelles formes de travail

par | Fév 11, 2020 | Les assistant(e)s | 0 commentaires

Télétravail, co-working, nomadisme, bureau dernière génération, digitalisation des tâches, travail en mode projet … Les métiers de l’assistanat doivent évoluer à mesure des avancées et des évolutions technologiques afin de s’adapter aux nouvelles façons de travailler. Aujourd’hui, un(e) assistant(e) ne travaille plus comme il y a 15 ans. Son poste est repensé dans son ensemble pour s’acclimater et multiplier ses nouvelles tâches et/ou responsabilités.

Quels sont les changements ?

On constate aujourd’hui que l’espace physique de travail, les nouvelles technologies, la culture de travail ainsi que l’organisation et le management sont impactés par ces nouvelles formes d’organisation du travail.

L’un des principaux changements est le rapport au temps et à l’information. Désormais, un(e) assistant(e) doit être joignable à tout moment durant ses heures de travail. Il/elle doit également être capable de basculer rapidement d’un projet à l’autre. L’organisation de sa journée n’est plus figée mais adaptable

D’ailleurs, aujourd’hui on n’est plus dans la forme un(e) assistant(e) pour un patron/manageur/directeur  au sein d’un unique  bureau, mais de préférence un(e) assistant(e) pour plusieurs managers/directeurs/entreprises  sur un espace de travail partagé ou plusieurs bureaux nomades. On retrouve ici principalement la formule de l’assistanat indépendant qui vient à se mettre en place au sein des entreprises.

Une fonction en mutation permanente:

Bien qu’équipée d’un portable et d’un ordinateur sur lesquels elle/il peut recevoir appels et mails professionnels, ce n’est pas pour cela qu’un(e) assistant(e) est obligé(e) de répondre hors de ses heures de travail. Il/ Elle se montre disponible lorsqu’il/elle a à traiter une vraie urgence, pour autant il/elle prendra le temps de répondre aux points laissés en instance la veille. Plus surprenant, certains terrains deviennent désormais communs aux assistant(e)s salarié(e)s et aux assistant(e)s indépendant(e)s.

Nombreuses conditions traditionnellement dédiées aux indépendant(e)s s’appliquent désormais aussi aux salarié(e)s. un(e) bon(ne) assistant(e) se doit aujourd’hui d’être hyper-autonome, d’avoir les capacités à se retourner/renouveler, à négocier, à s’auto-former en temps réel, la liste est longue et non-exhaustive.

Il est très fréquent de rencontrer un(e) assistant(e) en déplacement, ordinateur et téléphone portables en main, à la recherche de leur manager.

D’exécutant(e) à collaborateur(trice)

L’assistant(e), longtemps considéré(e) comme juste un(e) exécutant(e), est désormais sommé(e) d’aller bien au-delà de ce rôle.

En effet, les managers souhaitent aujourd’hui un(e) collaborateur(trice) impliqué et capable de travailler en mode projet et d’être force de proposition.

Un enjeu majeur pour l’assistant(e) sera de clarifier les besoins de ses managers et de s’assurer que les moyens d’aller « bien au-delà » lui sont donnés.

Il/Elle aura pour mission d’accompagner ses managers dans le changement de sa propre fonction.

De nombreux changements en perspective qui laissent néanmoins entrevoir de belles opportunités pour replacer l’assistant(e) au cœur de la vie d’une entreprise, qu’il/elle soit indépendant(e) ou salarié(e).

Télétravail, co-working, nomadisme, bureau dernière génération, digitalisation des tâches, travail en mode projet … Les métiers de l’assistanat doivent évoluer à mesure des avancées et des évolutions technologiques afin de s’adapter aux nouvelles façons de travailler. Aujourd’hui, un(e) assistant(e) ne travaille plus comme il y a 15 ans. Son poste est repensé dans son ensemble pour s’acclimater et multiplier ses nouvelles tâches et/ou responsabilités.